I WANT TO BE A PART OF IT

Bonjour à toutes et tous, curieux de passage ou fidèles de la première heure.

Sentez vous libres de poster des commentaires en bas de chaque article, simple témoignage, critique, conseil.

En prime une petite sélection musicale pour accompagner la lecture, à écouter en mode aléatoire c'est plus sympa :


lundi 25 mars 2013

Etat du Delaware


Après étude détaillée de la carte Michelin n°582 "Regional USA", nous avons décidé de rajouter l'Etat du Delaware à notre périple du weekend prochain dans le Maryland.

Deuxième Etat le plus petit des Etats-Unis après le Rhode Island, mais aussi le sixième le plus densément peuplé, le Delaware est bordé à l'ouest et au Sud par le Maryland et à l'Est par l'Océan Atlantique.

Les golden boys et golden girls du monde entier savent que cet Etat est considéré comme un paradis fiscal, sur lequel de nombreuses sociétés ont implanté leurs sièges.



Emblèmes :

  • Surnoms : Avec un "s" car le Maryland en a plusieurs : "Le Premier Etat", "La petite merveille", "l'Etat du diamant" et "l'Etat de l'oiselle bleue".
  • La devise : "Liberté et Indépendance". Clair, net et précis.
  • L'arbre : l'houx américain, dont les américains aiment à se servir pour les décors de Noël.
  • L'oiseau : La poule bleue

Culture

  • Les Natives : Les Lénapes. 
  • Une oeuvre littéraire : Un peu de chauvinisme. On a parlé des poules bleues symbole de l'Etat, on continue donc dans les cocoricos. Franz-Olivier Giesbert est né à Wilmington, la plus grande ville de l'Etat. Journaliste, biographe, romancier, présentateur télé, l'homme a plusieurs cordes à son arc. Pas plus d'infos que cela, car hormis sa naissance,  FOG n'est pas vraiment lié aux Etats-Unis, encore moins à l'Etat.
  • Une musique : Stephen Marley, fils de Bob, est né à Wilmington en 1972. C'est aussi dans le Delaware que Carl Perkins, ambassadeur du rockabilly a failli trouver la mort dans un accident de la route. C'est à lui que l'on doit la fameuse chanson "blue suede shoes" reprise par Elvis qui en délivre une version un peu plus "musclée". Pour la petite histoire, les paroles de cette chanson sont autobiographiques, Carl Perkins possédait effectivement une paire de chaussures en daim bleues (les goûts et les couleurs...) à laquelle il tenait comme à la prunelle de ses yeux. 
  • Un film : Si on vous dit "Ô capitaine Mon capitaine", vous pensez à quoi ? Bingo, au film de Peter Weir : "le cercle des poètes disparus", entièrement tourné au collège Saint Andrew de Middletown dans le Delaware. Oscarisé, césarisé, à voir et à revoir sans modération. Il est des films qui n'ont nul besoin qu'on en dise plus, nul besoin de superlatifs, celui-ci en fait partie.

dimanche 17 mars 2013

Fautes de goût

Le weekend était pourtant bien parti.
Après une matinée passée à admirer la parade de la Saint Patrick, nous avons rejoint le nid pour nous protéger de la neige et du froid et ainsi nous caler devant un excellent film méconnu du public hexagonal et qui pourtant vaut le coup d'oeil : Harry et Tonto


Road movie, du genre inclassable car virevoltant entre comédie et drame, l'acteur principal a reçu en 1974 l'oscar du meilleur acteur, coiffant au poteau Albert Finney, Dustin Hoffman, Al Pacino et Jack Nicholson...excusez du peu. 

Septuagénaire ayant perdu sa femme, Harry, père de trois enfants disséminés par ci par là, vit seul avec son chat Tonto dans un vieil appartement de l'Upper West Side. Expulsés par les services de la ville qui souhaitent raser l'immeuble, le duo improbable et complice est recueilli par le fils aîné d'Harry. Solution provisoire car Harry a besoin de liberté, d'indépendance, de partir sur les routes tel qu'il en rêvait adolescent, projet sans cesse retardé par les aléas de la vie...Voilà donc nos deux compères prenant la direction de Chicago, puis de Santa Monica, via la mother road, la route 66. Une aventure faite de rencontres aussi improbables les unes que les autres, achevée par un final touchant et brillamment filmé.

Ajoutez à cela la dégustation d'une sympathique binouze de Californie, et vous obtenez un samedi simple comme on les aime.


Et c'est bien le dimanche qui n'a pas été à la hauteur de nos espérances.
Nous avions concocté un petit programme sympathique : déjeuner chez Guido's, célèbre pour ses macaronis mais aussi car c'est dans ce restaurant italien qu'ont été tournées quelques scènes de Léon, précisément celles ou apparaît Danny Aiello

  




Hélas, une fois arrivé à l'adresse, horreur, le restaurant a été rasé...et en lieu et place s'érige une tour d'habitation. Faute de goût n°1 : avoir rasé un lieu dans lequel les scènes d'un film culte ont été tournées. Faute aggravée car ce restaurant semblait servir les meilleurs macaronis de la ville. Bref, avec la destruction du Guido's, c'est le macaroni qu'on assassine...et notre entrain dominicale du coup.

Croyant que tout n'est pas perdu, nous prenons le chemin de Greenwich Village histoire de dégoter quelques scuds et galettes de derrière les fagots. C'est donc à Bleecker Street Records que nous nous rendons, réputé pour ses choix de vinyles et CDs. Il y a de quoi voir, il a y de quoi fouiller, soyons honnêtes : reggae, jazz, musiques de films, vinyles d'occas', cd's d'occas'...mais sincèrement,  trouver du Lady Gaga dans le rayon Rock (faute de goût n°2), ça me coupe l'envie de chiner et ça me donne envie de me barrer. 

Rayon vinyles : Bleecker Street Records
Deuxième tentative dans une boutique affiliée et proche de la première : Generation Records qui se spécialise dans le rock et ses courants divers et variés : metal, punk, hardcore, grind...bref tout un tas de musiques douces agrémentées de voix suaves...puis tout à coup, au beau milieu de cet amas de virilité : un rayon Britney Spears...Mais bien sûr : Britney Spears est au rock ce que Slipknot est à la musique classique, c'est d'une évidence ! Bref encore une boutique qui ne casse pas trois pattes à un canard. Sincèrement pour les amoureux des vinyles rock, la comparaison avec les disquaires parisiens est vite faite. Pour les autres styles musicaux, il y a en revanche de quoi trouver son bonheur.

Generation Records, spécialiste du rock sous toutes ses formes
Bon histoire de ne pas repartir brecouille comme on dit dans le bouchonnois, on a tout de même dégoté un petit Calexico : 


et le "Ghost of Tom Joad" de Bruce Springsteen. L'honneur est sauf.


samedi 9 mars 2013

Etat du Maryland

Nous n'avons pas été super actifs depuis quelques temps, préférant jouer les hibernatus, bien au chaud à l'appartement, élaborant nos plans pour les beaux jours. Et pour ce qui est d’échafauder, nous n'avons pas chômé : 
Fin du mois : direction le Maryland pour trois jours
Début avril : direction la France pour revoir la famille
Début juin : accueil des parents d'Elodie et direction Las Vegas et San Francisco pour une semaine !
Il n'y a plus que le mois de mai de vide, mais on va bien trouver quelque chose à faire !

Donc pour ce mois de mars, nous avons jeté notre dévolu sur le Maryland. Cet État est situé à une distance raisonnable de New York en voiture, et son extrémité Est est bordée par l'Atlantique et la baie de Chesapeake. De plus, certaines de ses routes sont parmi les plus jolies des Etats-Unis, selon le livre "500 routes de rêve" édité par le National Geographic qui,  rappelons le, reste notre référence (même s'il a depuis été rejoint par d'autres ouvrages, mais nous y reviendrons une autre fois).




Emblèmes

  • Surnom : Free State (l'Etat Libre)
  • La devise :  Fatti maschii, parole femine (Des gestes virils, des mots féminins). Devise d'origine italienne attribuée à Georges Calvert, fondateur du Maryland
  • L'arbre : Le chêne blanc (Quercus Alba en latin : on dirait une formule magique d'Harry Potter)
  • L'oiseau : Le Loriot de Baltimore 
Le Loriot de Baltimore

Culture 

  • Les Natives :  Environ 7 tribus se partageaient l'actuel territoire du Maryland. Pour ces trois jours, nous nous rendons sur le territoire occupé initialement par les Nanticoke.
  • Une œuvre littéraire : "Le faucon de Malte" de Dashiell Hammett, né dans le sud du Maryland. Sans oublier les romans techno-thriller de Tom Clancy. Il s'agit plus de romans que d’œuvres littéraires à proprement parler...mais cette remarque n'engage que son auteur...Pour l'histoire, Edgar Allan Poe est décédé à Baltimore, Maryland, mais n'est pas vraiment lié à cet Etat.

  • Une musique : L’œuvre complète de l’inimitable et inclassable Frank Zappa, né à Baltimore. Bien plus qu'un simple musicien de rock, auteur, compositeur, guitariste, chanteur, réalisateur, producteur, (oui simplement tout ça) le Monsieur était également un satiriste, à qui l'on doit des pépites telles que : "L'esprit est comme un parachute : il ne fonctionne pas s'il n'est pas ouvert" / "Les chroniqueurs de rock sont des gens incapables d'écrire, interrogeant des gens incapables de parler, pour des gens incapables de lire." (Ca va faire plaisir à Philippe Manoeuvre.) / "Si Dieu nous a fait à son image, il est sûrement bête et laid" / "Le tabac est mon légume préféré" (5 fruits et légumes frais par jour) / et ma préférée : "N'importe quoi, n'importe quand, n'importe où, et sans la moindre raison".

  • Un film : Oh Oh ! "Rain Man" de Barry Levinson, né également à Baltimore. Il s'agit de son œuvre la plus populaire, en tout cas, la plus récompensée, bien aidé par une magnifique musique signée Hans Zimmer. Mais quelques autres de ses films méritent la location du DVD, ou le téléchargement, c'est au choix, notamment "Diner" et "Avalon" qui ont la particularité d'avoir été tourné en grande partie à Baltimore et dans le Maryland (tout comme "le silence des agneaux", "l'armée des douze singes"...) Ce sympathique septuagénaire a également vu juste en produisant le puissant : "Donnie Brasco" avec Johnny Depp et Al Pacino. 


Dans un autre style, le carton du box office 1999, la sympathique histoire mêlant camping, sorcière et nez qui coule, c'est à dire "le projet Blair Witch" a été tourné quasi intégralement dans l'ouest du Maryland. 

Vive le camping sauvage !
Et enfin citons la figure de proue du cinéma trash, John Waters et son personnage fétiche "Divine", personne vivante la plus immonde. Un petit "pink flamingos" sur google vous permettra de vous faire une image plus précise de ce réalisateur underground que l'on aime ou que l'on déteste. 
Attention, âmes sensibles, s'abstenir.

Divine, muse et jouet de John Waters

Un art : Francis Scott Key a écrit les paroles de l'hymne national américain à Baltimore. Et puisque le sport peut aussi s'apparenter à l'art, citons l'équipe de football américain, les Ravens de Baltimore, vainqueur du superbowl 2012/2013 grâce entre autre à leur capitaine star Ray Lewis.


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