I WANT TO BE A PART OF IT

Bonjour à toutes et tous, curieux de passage ou fidèles de la première heure.

Sentez vous libres de poster des commentaires en bas de chaque article, simple témoignage, critique, conseil.

En prime une petite sélection musicale pour accompagner la lecture, à écouter en mode aléatoire c'est plus sympa :


samedi 22 décembre 2012

Samedi 15 décembre : Memphis et retour New York

Parés pour une journée musicale ? 
Alors allons-y !


Le réveil qui sonne à 6h30 du matin, ca fait mal...mais c'est pour la bonne cause ! Notre but est de nous rendre sur la tombe du King (Elvis Presley si besoin est de la préciser) avant l'ouverture de Graceland et son flot de touristes. 
L'accès à la tombe est autorisé entre 7h30 et 8h30 le matin, ce qui permet de se recueillir sans trop de monde. D'ailleurs, à notre arrivée, il n'y a que deux femmes, que nous identifions comme des groupies venant tous les jours à la même heure, entretenir le lieu de repos éternel de leur idole. C'est touchant.


Après avoir pris quelques clichés, nous réalisons que nous n'avons pas petit déjeuner ce matin...Scandale et jambon de pays, il faut remédier à cela ! et vite ! 
Impossible de prendre le "ptitdèj" au Heartbreak Hotel, celui-ci est réservé aux clients de l'hôtel. Le gardien du parking nous conseille d'aller faire un tour du coté du "Ihope" local. Ok, en avant Guinguamp !

"Ihope" est une chaîne de restaurants spécialisés en pancakes, crêpes, gauffres, jus de fruits pressés, boissons chaudes, oeufs sur le plat, bacon grillé...bref le lieu idéal pour un petit déjeuner consistant, mais aussi pour faire grimper son taux de cholestérol. Il faut en user, oui, mais pas en abuser. L'avantage avec un tel repas c'est qu'on peut sauter le déjeuner !


Après avoir avalé notre gargantuesque breakfast, il est temps de retourner vers Graceland, la deuxième attraction la plus visitée de tous les Etats-Unis (après la Maison Blanche). Graceland, l'univers d'Elvis, est basé sur différents thèmes : sa demeure, sa collection de voitures, ses deux avions, quelques expos temporaires (costumes de scènes...) et pléthore de magasins de souvenirs plus ou moins kitsch. 
Soyons honnêtes, Elo et moi ne sommes pas des fans invétérés de la star, mais, sincèrement, si vous passez dans le coin, ne manquez pas cet endroit ! Et si possible allez-y en basse saison, car la foule doit vite transformer la journée en galère. C'est émouvant, beau, touchant, intéressant, varié, et en quelques minutes à peine on se prend au jeu et on a envie d'en savoir plus et de plonger dans l'univers du King. Et pour ne rien gâcher, sachez que la visite peut se faire aux moyens d'audio-guides en français !

 

Joyeux, la besace remplie de quelques souvenirs (un peu cher tout de même les magasins de souvenirs de Graceland), nous prenons la route de la banlieue de Memphis, direction le Lorraine Motel et le musée des droits civiques. Ici s'est joué une page importante de l'Histoire nord-américaine, l'assassinat de Martin Luther King. Le lieu du drame n'a pas changé, la chambre où résidait le pasteur King est dans le même état que ce jour d'avril 1968. Le bâtiment d'ou le tueur a lâchement fait usage de son fusile à lunette a depuis été transformé en musée retraçant l'évènement mais aussi la bataille des afros-américains pour leurs droits...Certaines photos font froid dans le dos, pas seulement par leur violence, mais aussi par leur symboliqe. On ne peut s'empêcher de penser à certains évènements (Rodney King, JO de 1968...), à certains films (Glory, Malcom X, la couleur poupre...). Il règne dans ces lieux une certaine gravité, qui se décuple si l'on prend le temps de réfléchir à l'endroit où on se trouve et à ce que l'Histoire aurait réservé si ce drame n'avait pas eut lieu.

 

La journée n'est pas terminée, Memphis n'est pas seulement connue du monde entier pour être la capitale du rock'n'roll. Un autre genre musical trouve sa source ici, il s'agit de la Soul Music. Pour en percer le secret, dirigez-vous vers le Stax Museum. Situé dans un quartier en plein déclin (évitez de tomber en panne de voiture dans les parages) ce musée permets de comprendre la génèse de la Soul, ce qui en découle, la façon dont Jim Stewart et Estelle Axton s'y prenaient pour découvrir des talents (Ottis Reding, Isaac Hayes, Aretha Franklin) devenus par la suite les ambassadeurs de ce genre musical aux quatre coins du globe. C'est vraiment un endroit sympa qui mérite qu'on y consacre de son temps.


 

La journée a été riche en expérience diverses, il nous reste tout de même un endroit mythique à visiter : les Studios Sun, là ou Elvis a enregistré pour la première fois. Nous nous contentons de la boutique de souvenirs, car les avis glanés par ci par là ne sont pas forcément très élogieux avec le musée, le micro dans lequel a chanté Elvis semble être la seule attraction digne d'intérêt. La nuit est tombée, il est temps de rentrer à l'hôtel.



Le petit déjeuner copieux de ce matin est maintenant bien loin, nous décidons pour ce soir de manger local, et le local ici c'est Gus's fried Kitchen...
Nous préférons mettre en garde les éventuels clients de cette institution : la panure du poulet est épicée. Quand on a pas l'habitude, ca pique un peu les yeux, pour ne pas dire autre chose...


Depuis ce matin, cette journée se passe super bien, pourquoi ne pas tenter un grand chelem ? Rock ce matin, Soul cet après-midi, et...Blues ce soir ! C'est donc logiquement que nous retentons l'aventure Beale Street. Bonne nouvelle, malgré une présence policière aussi importante, l'ambiance a l'air moins testotéronnée que la veille. Alors on y va et on pénètre dans le B.B King blues club...un groupe chante en direct, des gens mangent, d'autres boivent des cocktails, certains dansent...et là soudain ce qui frappe, c'est le brassage : multi-ethniques, intergénérationnel, multi-styles ! Ca fait plaisir de voir ça !


Sans trop de difficultés nous passons commande, sirotons nos boissons, d'abord au comptoir puis à une table venant de se libérer. La musique est bonne, les gens prennent un plaisir évident à danser...quoi de mieux pour clôturer une soirée et un séjour en beauté ? 
Demain notre avion décolle en début de matinée. Retour à New York

Elo et moi avions placé pas mal d'espoir dans cette mini-semaine avec, c'est bien normal, la peur d'être déçu. Nous avons stressé pour rien. Ce voyage est une réussite totale (malgré le grand retard au départ). C'est vrai que quatre jours ça peut paraître court, mais nous avons visité tant de lieux différents, vu tellement de belles choses, entendu un tas de musiques merveilleuses, et avons tellement rigolé avec nos compagnons de voyage que nous avons l'impression d'être parti en vacances une semaine complète. Alors on fait comme chez Jacques Martin : on met un 10 ! 

jeudi 20 décembre 2012

Vendredi 14 décembre : Sur la route de Memphis


Ce qui devait arriver est arrivé, les mariachis de la chambre voisine à celle de Christophe et Saejoon ont fait la jaille toute la nuit. Et c'est sûr que c'était pas le rassemblement du corbeau ! Les malheureux se sont retrouvés coincés entre d'un coté une chambre de fêtards imbibés de Tequila (dans un dry county, bravo messieurs) et de l'autre une chambre de ronfleurs qui ont fait trembler les murs en copeaux pressés du motel pendant toute la nuit. Sans oublier que ces affreux jojos ont fait tourner le moteur de leur pick-up pendant plus de 10 minutes ce matin ! Et un ouvrier du BTP, ca se lève tôt ! Bref, nuit de merde pour nos amis. On a un peu honte du coup d'avoir bien dormi...Elo car elle ne voyage jamais sans ses bouchons anti bruits, et moi car avec la nuit horrible de la veille je n'ai rien entendu et ai dormi comme un loir. 

C'est tout tranquillement que nous nous mettons en quête d'un petit déjeuner. Le salon de thé de la place du village de Lynchburg fait parfaitement l'affaire. Encore une petite incursion dans les magasins avoisinants et là...conseil : Si vous passez dans le coin et souhaitez acheter des souvenirs Jack Daniel's, pensez à faire le tour de tous les magasins (il n'y en a que trois, c'est faisable) et de tout repérer, comparer, avant de vous lancer dans un achat compulsif !

 

La carte bleue a encore un peu plus fondu (on ne vit qu'une fois après tout), il est temps de tracer la route direction Memphis ! Pour ce faire, on ne choisit pas le chemin le plus court, qui serait l'autouroute, nous décidons d'emprunter une portion de la piste de Natchez. Cette jolie route de 708 kilomètres, relie Nashville à Natchez (Mississippi) et est extrêmement appréciée des bikers (les "veuves noires" amies de Philo Beddoe) et des cavaliers. 

Après avoir fait le plein de la voiture dans une station essence, nous sommes prêts à pénétrer sur la piste.


Basse saison oblige, on ne croise pas un pélot sur la route ! L'asphalte en excellent état (ce qui change des routes citadines de New York) nous appartient presque totalement. Les bosquets succèdent aux prairies, aux champs, aux zones marécageuses. Le spectacle est à la hauteur de nos attentes. 

Les estomacs commencent à entrer en scène, il va être temps de s'arrêter quelque part pour se restaurer. Nous décidons donc d'aller voir ce que Collinwood a à offrir.

  

Après un arrêt prospectus au Visitor Center du village, nous posons nos séants au Chad's.
Encore une bonne surprise ! la nourriture est bonne, les portions sympathiques, et les boissons servies dans des godets d'environ 1 litre !

 

Il est temps de remonter en voiture, et de reprendre la piste qui nous mène, tout gentiment, à la frontière entre le Tennessee et l'Alabama...une photo s'impose.


Quelques kilomètres plus loin, nous franchissons un pont au dessus de la rivière Tennessee (les rivières américaines ont la taille des fleuves européens en fait...) et encore quelques kilomètres plus loin, la frontière de l'Etat du Mississippi. Et hop : trois Etats en une journée !

  

L'après-midi est maintenant bien avancée, il faut penser à gagner Memphis par l'autoroute. Après avoir franchi la sympathique bourgade de Cheyenne, ses caissières édentées et ses pompistes pakistanais qui ont le courage de remettre en cause l'article 2 de la Constitution américaine (le drame de la fusillade de Newton vient d'avoir lieu)...nous entrons sur l'autoroute pour un trajet d'environ deux heures et demi, sur fond de blues, puis du best-of de Pink pour nous remuer un peu et faire plaisir à Elo.


C'est sans difficultés que nous trouvons l'holiday Inn de la ville, prenons possession de nos chambres, nous délassons un peu avant de resortir pour...devinez quoi....manger ! Et oui ! C'est vrai que le résumé d'une journée complète donne le sentiment qu'on ne fait que s'empiffrer ! "Le gras, c'est la vie" (Karadoc) Une fois de plus Saejoon et son Samsung nous dégottent un restaurant sympathique, ou l'on mange bien mais où le service est juste mauvais ! Mais bon, on ne va pas se braquer pour si peu.

Il n'est pas très tard, alors nous décidons de tenter l'aventure Beale Street, la rue la plus animée de Memphis, le Chicago local comme disent les marins français. Et ben ça fout les chtons !!!! On est aux antipodes de l'ambiance plutôt bon enfant qui règne à Nashville : La rue est quadrillée par des policiers, et certains videurs portent un 9mm à la ceinture. Voilà voilà. Pour être honnête, cela refroidit un peu nos ardeurs, la journée a été longue, on tentera notre chance demain. En attendant, on va essayer de chopper le marchand de sable au passage.

mercredi 19 décembre 2012

Jeudi 13 décembre : De Nashville à Lynchburg

Difficile de dissocier le Jack Daniel's de Lemmy et son groupe Motörhead



Je m'étais promis de ne pas boire une goutte de Jack Daniel's avant d'en avoir visité le lieu de production...j'ai craqué la veille ! bravo !
Mais bon, après m'être forcé à terminer un misérable Crown Royal au sirop d'érable, il a bien fallu que je me rabatte sur quelque chose de bon...donc le Jack Daniel's "Gentleman Jack".


Ce qui fait que ce matin au réveil, je ne respire pas la fraîcheur, et l'idée de visiter l'usine de Jack après en avoir "un peu trop" abusé la veille, ne m'enchante pas plus que cela...Forcément le "un peu trop" fait bien marrer Elodie qui a vu ma tronche au réveil...et a eut la délicatesse de ne pas prendre de photo compromettante. Merci ma chérie.

Bref, sur les coups de 8h30 nous montons dans la Chevrolet Impala, notre carosse pour ces quatres jours, pour nous rendre une ultime fois entre la 2ème et Broadway acheter quelques souvenirs. 
Puis direction Lynchburg, à environ 1h30 de voiture, en pleine campagne. 

La route s'avère très agréable (vu mon peps du jour, c'est Christophe qui tiens le volant, heureusement qu'il resiste mieux au bourbon que moi sinon on restait une nuit de plus ici), parsemée de villas immenses, de haras, et jalonnée d'églises ! Il y en a partout ! On comprend mieux pourquoi Nashville est surnommée le "Vatican Protestant" ! Il y aurait environ 1000 lieux de cultes dans les parages !

Après avoir franchi la mignonne petite ville de Franklin (nous n'y avons croisé aucune tortue), c'est en début d'après-midi que l'on se gare sur le parking du Jack Daniel's Visitor Center.


Le musée ferme à 16h30 et après renseignements, il s'avère qu'on a peu de temps pour reprendre des forces avant de revenir effectuer la visite. 
Nos pas nous mènent sur la place de Lynchburg, charmante petite bourgade de 360 habitants. Nous décidons de tenter le coup au Barrel House BBQ...
Si vous passez dans le coin, ne manquez pas un arrêt dans cet endroit unique, vous êtes sûr d'y manger local, correctement, beaucoup, et pour par cher !

     

Vous pourrez même y laisser une trace de votre passage en signant les plaques qui tapissent le plafond du restaurant ! Saejoon a pu inaugurer la plaque Corée du Sud, étant la première représentante de son pays à avoir franchi les portes de ce sympathique boui-boui.

Les estomacs sont remplis, les soifs apaisées, les vidanges effectuées, c'est parti, on peut se lancer à l'assaut de l'usine de production. Et bonne surprise : la visite est gratuite ! Quelques minutes plus tard, mauvaise surprise : il n'y a pas de dégustation ! Ce n'est pas que ca m'arrange, mais un peu quand même...De fait, l'usine de production de JD est installée dans un "dry county", c'est à dire un conté où la vente d'alcool est interdite. Impossible donc de trouver un commerce ou un restaurant qui vous vendra de l'alcool.

La visite se passe bien, le guide met des touches d'humour là où il en faut, c'est sympathique d'apprendre les secrets de fabrication de cet elixir. En fin de visite, si vous en avez les moyens, vous pouvez acheter un tonneau de Jack Daniel's pour la somme riquiqui de 9500 euros ! C'est cher, certes, mais c'est le prix à payer pour avoir votre plaque personnalisée gravée dans une des pièces du domaine, et pouvoir un peu vous la péter auprès des copains ! Bon comme on voyage en avion, on a juste acheté la bouteille...inutile de rire !

Après une visite plaisante, qu'a-t-on envie de faire ? Ramener des souvenirs évidemment ! Pour ce faire, on se dirige gentiment vers le magasin de souvenirs situé sur la place du village.


Des objets, en veux tu en voilà, du plus pratique au plus loufoque, tous à l'effigie de Jack Daniel's évidemment ! Il y en a pour tous les goûts ! Les barrils ayant accueilli le breuvage sont détournés pour en faire des bars, des chaises de bar, des ranges bouteilles (on sent la thématique la quand même !) pour des prix vraiment attractifs. Exemple : un bar constitué de 3 demi barrils, habillés à l'arrière de cuir, avec rangements, tiroirs...pour 1500 euros. Qui dit mieux ? bon comme on voyage en avion, on a juste acheté les verres et les serviettes de bar...arrêtez de vous moquer c'est vexant !

17h00, le magasin ferme, d'ailleurs toute la place marchande ferme...en quelques minutes, il n'y a plus que nous quatre sur le parvis de la mairie...bon ben, on va chercher un endroit pour dormir. 
Après une première tentative non conclutante dans le "bed and breakfast" du coin, nous atterrissons dans le motel du village. Propre, pas trop cher, nous prenons là nos quartiers pour la nuit, non sans une certaine inquiétude car les ouvriers qui logent dans les chambres d'a côté ont l'air bien disposés à faire la fête...

Etant donné qu'il n'y a rien d'ouvert dans les parages, nous prenons la voiture pour rejoindre le bled voisin, Tullahoma, à 15 kilomètres, dans un autre conté. Heureusement Saejoon et Christophe ont dégoté une adresse terrible, Emil's restaurant, considéré selon quelques critiques lues par ci par là comme le meilleur restaurant du Tennessee ! Et bien c'est un régal, ca fait plaisir de manger autre chose que du porc grillé et du poulet pané ! Le restaurant est tenu par un français installé aux Etats-Unis depuis 1983. Chapeau ! Beau travail ! Après quelques échanges avec notre hôte nous regagnons le motel, refaisons le monde autour d'une dernière bière achetée dans le conté voisin qui a l'avantage de ne pas être "dry" puis hop : au dodo ! Demain nous emprunterons une partie de la "piste de Natchez" avant de mettre le cap sur Memphis.

mardi 18 décembre 2012

Mercredi 12 décembre : Nashville


Une chanson country histoire de se mettre dans l'ambiance

Allez hop, une bonne nuit de sommeil, un petit déjeuner avalé goulument et nous partons à la découverte de Nashville, en commencant par...le Parthénon
Non non, nous n'avons pas effectué un Nashville-Athènes dans la nuit !
Il se trouve que la capitale de la Country s'est dotée en 1897, lors de l'exposition du Centenaire du Tennessee, d'une reproduction du Parthénon situé dans la capitale hellénique.
A l'intérieur se dresse une statue d'Athéna d'une taille incroyable !
Nous sommes bien loins de l'ambiance far-west que l'on se fait de la ville, mais cet édifice mérite le détour.


Bon c'est bien sympathique de se faire voir chez les grecs, mais le coeur de Nashville nous attend. En voiture et en avant pour le centre ville.
Après un détour par Music Row, où sont regroupé une quantité incroyable de maisons de productions (dont le studio B de RCA) nous entamons la descente de Broadway : bars, boutiques, enseignes plus originales les unes que les autres, l'endroit est super agréable. La seconde avenue n'est pas en reste et regorge elle aussi d'échoppes, notamment le magasin French's Boots and Shoes où vous pouvez dégotter une paire de santiags made in USA pour 150 euros. Pourquoi se priver ?

     
       
Faire les boutiques ouvre l'appétit, c'est donc tout naturellement que nous nous mettons en quête du Arnold's country kitchen (hommage à Happy Days ?), afin d'y déguster une cuisine du terroir dans une ambiance familiale. 
Ici pas de chichis, chacun prend son plateau, ses couverts, et après avoir pris connaissance des plats du jour, annonce la couleur au cuisteau. Poisson-chat, côtes de porc panées, demi-poulet, purée maison, haricots...le tout accompagné d'un verre de thé glacé ou de citronnade et de pains de maïs. C'est parfaitement bon, pas cher, on comprend pourquoi les habitués se pressent içi tous les jours. Chaudement recommandé (surtout les blacks eyed peas, un régal !).


Bien mangé, bien bu, la peau du ventre bien tendu, nous prenons la direction du Music Country Hall of Hame, temple dédié à la musique...Country (vous suivez c'est bien) et plus particulièrement les hommes et les femmes qui ont contribué à la renommée du genre. Ne venez pas à Nashville sans visiter cette institution. D'ailleurs, ne venez pas à Nashville si vous n'aimez pas la Country et tout le folklore qui l'entoure, ce serait une perte de temps.

L'après-midi est bien entamée, nous poussons jusqu'au musée de l'Etat du Tennessee ou se déroule une expostion gratuite dédiée à Elvis Presley, un avant goût de ce qui nous attend à Memphis...
17h00, il est temps de retourner à l'hôtel pour y laisser la voiture. Ce soir au programme, concerts dans des honky-tonks bars (bar avec musique live. Voir le film Honkytonk Man de et avec Clint Eastwood), il vaut donc mieux prendre la navette gratuite de l'hôtel c'est plus prudent.

"Celui qui ne connaît pas lower Broadway ne connaît pas Nashville" : c'est à quelques mots près ce que l'on peut lire sur un mur de la ville...Et c'est une vérité qui se démontre ! La nuit est tombée rapidement et les enseignes lumineuses se mettent à scintiller crânement, un groupe différent joue dans chaque bar, Nashville a bien mérité son surnom de "Nash Vegas".


Mesdames, si comme Elodie et Saejoon, la perspective d'aller boire un verre au Hooters ou au Coyote Ugly (film "coyote girl") avec votre mari ne vous tente que moyennement, amenez le au Tootsie et/ou au Honky-Tonk Central, les serveuses y sont moins...comment dire...enfin vous avez compris. Musique de qualité (country bien sûr), bières (lights) bourbons (moins lights) le tout dans une ambiance sympa, il n'en faut pas plus pour passer une excellente soirée !
23h00 : heure de la dernière navette pour rentrer à l'hôtel. 
Demain au programme : Direction Lynchburg pour la visite de la production Jack Daniel's. Alors si vous aussi vous prévoyez de faire cette visite, ne faîtes pas comme moi, n'en abusez pas la veille !

lundi 17 décembre 2012

Mardi 11 décembre : De New York à Nashville

Un voyage au pays de la musique ca se mérite ! 
Voilà ce que l'on se dit lorsque notre avion prévu décoller à 10h30 est repoussé d'heure en heure pour finalement être annulé. Merci Delta Airlines. Sur 4 jours et demi de vacances, ca fait le demi qui saute !
Mais il en faut plus pour nous démotiver...alors on prend notre mal en patience et en attendant le prochain vol, nous profitons du voucher que la compagnie nous a gentiment offert en guise d'excuse en le dépensant savamment au bar du terminal !

Pour l'occasion, nous partons avec un couple d'amis, Christophe et Saejoon avec qui nous avons tissé des liens depuis quelques semaines maintenant. Bons vivants, organisés, amusants, des compagnons de voyages idéaux !

Vers 17h00, enfin, nous décollons...


et après un vol de presque 3 heures, c'est en fin d'après-midi que nous arrivons finalement dans le Tennessee.

Quelques formalités de bagages, de locations de voitures et nous voici arrivés, quelques kilomètres plus tard, à l'hôtel Holiday Inn dans lequel nous passerons deux nuits. Notre chambre donne sur le Parthénon de Nashville, tout éclairé de rouge et vert. Incroyable, un morceau de Grèce antique au milieu de la capitale de la Country ! Nous mettons l'édifice au catalogue des choses à faire demain matin !

Car en attendant, le pantagruélique coca-cookies servi dans l'avion est déjà bien digéré, et il commence à faire faim ! Allez hop, direction le Patterson, endroit éminemment réputé dans le coin, spécialiste des cocktails et snacks classieux et en plus situé à quelques enjambées de notre hôtel, ce qui peut s'avérer pratique en cas d'abus de mojitos !

Si si c'est bien là, ne cherchez plus et entrez

Si vous cherchez le Patterson, bonne chance ! Le GPS embarqué du Samsung de Saejoon nous indique pourtant le bon emplacement...mais le nom figurant sur la porte n'est pas du tout celui qu'on cherche...tiens donc. Les résidents de Nashville voudraient-ils garder cet endroit secret, rien que pour eux ? Même leur site internet est secret...

Finalement, devant nos têtes de surpris, tel des poules ayant déterré un couteau, un couple s'arrête et nous confirme que nous sommes au bon endroit...ouf, il n'y a plus qu'à rentrer...et à attendre ! car au Patterson, pas de réservation, et on a beau être mardi soir, il y a foule ! Décidément cette journée met notre patience à l'épreuve...mais cela vaut le coup d'attendre, l'ambiance est feutrée, boisée, les cocktails originaux, bien que servi au doseur (quelle faute de goût) et les snacks plus qu'honorables. Nous ne sommes pas du tout dans l'ambiance western/country, mais l'adresse mérite qu'on s'y attarde...
Allez, ce n'est pas le tout, demain est un autre jour, il est temps d'aller se glisser dans nos lits...king size bien sûr !


dimanche 9 décembre 2012

Etat du Tennessee

C'est vrai que le Tennessee n'est pas forcément une destination prioritaire quand on a la chance de résider trois ans aux États-Unis. D'aucun penserait que la Floride, la Californie, Vegas, la Nouvelle-Orléans méritent qu'on s'y attarde bien avant d'entamer les États du centre des USA.

Et pourtant, Élodie et moi avons envie de sortir des sentiers battus, et de faire original. Il y a quelque chose en nous...de Tennessee, oui certes, mais aussi d'aventurier !

Pourquoi le Tennessee ? 
Bon...puisqu'il faut être franc : c'est le berceau de Jack Daniel's, breuvage éminemment sympathique dont je rêvais depuis longtemps de connaître les secrets de fabrication. Élodie, dans un excès de bonté, ou de délire, a validé l'idée ! Bon elle préfère dire qu'elle n'a pas vraiment eut le choix...C'est SA version. Je m'inscris bien naturellement en faux.


Ajoutez à cette visite "culturelle" (si si) la découverte de Nashville, berceau de la musique Country et de Memphis, berceau de Sun Records et fief d'Elvis Presley, et vous obtenez six jours d'aventures qu'il nous tarde de vivre.

Emblèmes :

  • Surnom : Volunteer State "L’État des volontaires"
  • La devise : Agriculture and Commerce "L'agriculture et le commerce"
  • L'arbre : Le Tulipier de Virginie
  • L'oiseau : Le moqueur polyglotte (Le Mockingbird en anglais). Et là, digression ! mais ce serait impardonnable de ne pas faire référence à ce chef d’œuvre de la littérature américaine : "To kill a mockingbird" ("Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur"). Ce roman, dont les superlatifs nous manquent, est signé Harper Lee.  

                                                                 
Son adaptation cinématographique par Robert Mulligan, aussi réussie que le roman, est parue sous le titre "Du silence et des ombres" et dévoile un Gregory Peck au top de son jeu ainsi que la première apparition au cinéma de Robert Duvall. Si Atticus Finch et "Boo" Radley vous disent vaguement quelque chose, ou pas du tout, précipitez-vous dans une librairie. Faites nous confiance. Donc si vous avez bien suivi cela fait deux livres à lire, ou à relire : "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" d'Harper Lee et "l'attrape-coeurs" de Salinger (article sur l'état de new-york). Fin de la digression.



Culture :

  • Les Natives : les Cherokees, les Creeks et les Chicachas.
  • Une œuvre littéraire : Pour être né à Knoxville (Tennessee), citons James Agee. Cet homme, prix Pulitzer à titre posthume en 1957 pour son roman autobiographique "Une mort dans la famille" est également le scénariste du film "La nuit du chasseur" qui est juste considéré comme l'un des plus grands films de tous les temps ! Rien que ça ! Avec un Robert Mitchum campant un révérend...dérangeant ! 

  • Une musique : Bon alors là c'est mission impossible ! Avec une ville berceau de la Country et une autre qui a la musique dans la peau, comment s'en sortir ? Allez, on n' a pas peur, on tente quand même le coup. En commençant par un hommage à la reine du Disco : Donna Summer enterrée à Nashville depuis le 23 mai 2012 Petit article que sa mort m'avait inspiré. Notre Jojo nous gratifie d'un mélancolique "Quelque chose de Tennessee" qui rend en fait hommage à l'artiste Tennessee Williams, et pas à l’État objet de cet article. Côté country, on pourra en dire plus à notre retour car nous avons inscrit le "Country Hall of Fame" (sorte de musée de la country dédié à ses figures emblématiques) à notre programme. La scène rock n'est pas en reste avec les excellents "Kings of Leon". 
  • Et si on bascule du côté de Memphis, on s'arrache la tignasse ! Carrefour du blues, du gospel, du rock, de la country, la ville est célèbre pour accueillir les "Sun Studios" qui ont, excusez du peu, fait découvrir Elvis Presley, Johnny Cash, Jerry Lee Lewis, B.B King. Les non moins connus Aretha Franklin, Tina Turner, Otis Redding, Johny Lee Hooker, Muddy Watters, Roy Orbison, Isaac Hayes... ont traînés leur guêtres dans les clubs de la ville. Ainsi que les fameux "Box Tops".


Au passage, quelqu'un a-t-il une idée sur comment Alex Chilton, alors âgé de 16 ans, peut avoir la voix d'un rockeur sexagénaire fumant deux paquets de gitanes maïs par jour arrosés au bourbon ?
  • Un film : Il y en a certainement d'autres, mais "La ligne verte" de Frank Darabont (adaptation réussie d'un roman de Stephen King) tourné en grande partie dans le Tennessee, notamment au pénitencier d’État de Nashville. Encore une œuvre magistrale ! Décidément le Tennessee inspire ! C'est en se documentant un peu pour pondre cet article que nous apprenons la mort de Michael Clarke Duncan, qui campait John Coffey ("John Coffey, comme le café, sauf que ça s'écrit pas pareil") . Quelle tristesse...car quelle prestation ! 


  • Un art : Même s'il est originaire du Mississippi voisin, nous nous devons de citer Thomas Lannier Williams alias Tennessee Williams. Ecrivain, dramaturge, ses pièces ont été adaptées dans le monde entier. Il reçu deux prix Pulitzer, en 1948 pour "Un tramway nommé désir" (avec Marlon Brando) et en 1955 pour "La chatte sur un toit brûlant" (mis en scène par Elia Kazan).

dimanche 2 décembre 2012

Mes jolis souliers



Les adresses new yorkaises bon marché de magasins de souliers, pompes, groles, tatanes, chcarpes, écrase-merde, à "enculer les mouches" (version imagée des Santiags à bouts pointu), comprenez : les chaussures, sont légions. 
Loin de nous l'idée de toutes les lister, ce serait trop fastidieux, et comme on aime bien vérifier par nous-même avant de donner une info ou un tuyau, on passerait nos weekends à faire du "shoes shopping".

Intéressons nous donc à un magasin dans lequel nous nous sommes rendus plusieurs fois, où la chaussure est reine, "Zacky's".


Non content de proposer une large gamme de Converse "All Star" à prix éminemment sympathique (de 35$ à 45$, soit 30 euros en moyenne) ce magasin vend un tas d'autres marques, modèles, dans une gamme variée de style. Vous pourrez également y trouver des vêtements (jeans, tee-shirts...) mais son créneau, c'est vraiment les godillots.

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